Ce site répond à un double objectif :
La Bibliothèque Municipale de Grenoble conserve depuis plus d'un siècle la quasi totalité des manuscrits laissés par Stendhal à sa mort, soit un ensemble de plus de dix-sept mille feuillets. C'est un des fonds de manuscrits littéraires modernes les plus importants, et par sa taille et par la présence de textes majeurs : Lucien Leuwen, Vie de Henry Brulard, Lamiel, Vie de Napoléon...
Le projet CLELIA a permis de constituer une base documentaire, qui comprend des images numérisées des manuscrits, des transcriptions pour en faciliter la lecture, et des données précises sur chaque page.
Tous les utilisateurs peuvent consulter les images numérisées des manuscrits et accéder aux transcriptions correspondantes, ainsi qu'à certaines informations concernant la page affichée et le document auquel elle appartient. Les utilisateurs peuvent également effectuer des recherches dans la base documentaire. Une aide contextuelle permet à tout moment d'obtenir plus de renseignements sur les différentes fonctionnalités.
Les utilisateurs ayant créé un compte (gratuit) pourront accéder à des informations plus précises sur les manuscrits, sauvegarder leurs recherches et créer des dossiers de travail regroupant certaines pages de manuscrit en fonction de critères qu'ils auront déterminés (ex. dates de rédaction, scripteur, nature de document, support physique, etc.)
Les transcriptions se présentent sous deux formes différentes : pseudo-diplomatique et linéarisée. La transcription pseudo-diplomatique reproduit, dans la mesure du possible, la mise en page du manuscrit en fournissant une aide à la lecture de celui-ci. La transcription linéarisée privilégie la lisibilité du texte et permet un accès plus facile au contenu du manuscrit.
Le fonds Stendhal est constitué de trois parties :
De son vivant, Stendhal avait peu fait d’envois à la Bibliothèque de sa ville natale. Trois ouvrages seulement, remis par son cousin Romain Colomb, étaient venus le représenter : l’Histoire de la Peinture en Italie, les Vies de Haydn, Mozart et Métastase, et la deuxième édition de l’Histoire de la peinture en Italie.
Après sa mort, le bibliothécaire Amédée Ducoin s’était adressé à Louis Crozet, ami d’enfance de Stendhal, pour compléter la collection des œuvres d’un auteur que l’on considère avant tout comme un écrivain local. En 1844, il exprime son souhait de posséder les œuvres complètes de Stendhal. En 1845, Louis Crozet donne La Chartreuse de Parme (deuxième édition, 1839) et les Promenades dans Rome (1829), en juin 1846, La Chartreuse de Parme et Le Rouge et le Noir, dans l’édition Hetzel.
Hyacinthe Gariel, conservateur de la Bibliothèque dès 1848, a acheté en 1850 Rome, Naples et Florence, mais ne manifeste un intérêt véritable pour Stendhal qu’après la disparition de Louis Crozet et de Romain Colomb, c’est-à-dire en 1860. Praxède Payan, veuve de Louis Crozet, propose à Gariel les œuvres complètes de Stendhal en seize volumes parus chez Michel Lévy entre 1853-1855. Elle réitère son offre le 6 novembre 1860. Gariel accepte ce don avec empressement et ajoute : « Votre obligeance, Madame, m’entraîne à quelques indiscrétions. Pourriez-vous disposer en faveur de la Bibliothèque d’une petite miniature que vous possédez et qui représente Beyle ? ».
Après ce premier don, Mme Crozet va en faire un second plus essentiel, annoncé en ces termes dans la Revue des Alpes (30 septembre 1861) : « La seconde [collection manuscrite], d’une importance plus générale et en même temps d’un intérêt plus particulier pour Grenoble, comprend tous les manuscrits de Beyle (Stendhal), quarante volumes in folio environ. Mme Crozet, veuve de M. Louis Crozet, ancien inspecteur des ponts et chaussées, a bien voulu, à ma prière, faire don à la Bibliothèque de ces précieux manuscrits de notre illustre compatriote ».
Ce premier versement fut sans aucun doute suivi d’un autre, car la totalité du don Crozet représente en 1889, 67 volumes et des liasses. Ces manuscrits ne seront pas exploités avant une vingtaine d’années, car Hyacinthe Gariel est très absorbé par la construction de la nouvelle bibliothèque de la place de Verdun. D’autre part, la masse, l’hétérogénéité des papiers rendent leur classement difficile. Enfin, les papiers à caractère intime posent encore de gros problèmes de publication que devront affronter les premiers stendhaliens.
Hyacinthe Gariel prend sa retraite en 1882 ; Edmond Maignien, son adjoint, lui succède. Il commence à s’occuper du don Crozet et collationne (1884) les manuscrits de Stendhal. Après avoir rédigé la partie des manuscrits modernes du Catalogue des manuscrits de la bibliothèque de Grenoble, qui paraît en 1889 et qui a le mérite de décrire en dix-sept notices les manuscrits donnés par Mme Crozet et de signaler aux chercheurs que « l’ensemble des papiers de Beyle forme une collection intéressante, où se trouvent encore des fragments inédits », il part en quête d’un éditeur et fait appel au monde littéraire mais sans succès.
Pendant plus de vingt ans, les manuscrits restent ainsi dans l’ombre. Mais quand, en 1885, un jeune professeur d’anglais, Casimir Stryenski, est nommé au lycée de Grenoble, Edmond Maignien va l’orienter vers ce fonds de manuscrits stendhalien encore inexploité. Stryenski se lance dans le déchiffrement des liasses, et fait paraître en 1888 le Journal, en 1889 Lamiel, en 1890 Vie de Henry Brulard, et en 1892 Souvenirs d’égotisme, lançant ainsi les recherches stendhaliennes. Enfin, à la mort de Stryenski, son collaborateur Jean de Mitty prend sa suite en publiant Lucien Leuwen en 1894 et des Œuvres posthumes en 1897.
C’est à partir des années 1920 qu’il va être question d’acquisitions et qu’une politique d’acquisition stendhalienne va peu à peu se mettre en place.
Louis Royer, conservateur de la bibliothèque à partir de 1919, commence à acquérir certains documents : Lettres de Stendhal à Sutton Sharpe (1920) et l’édition originale du Rouge et le Noir. Après Louis Royer, c’est surtout Pierre Vaillant, responsable de la Bibliothèque dès 1939, qui va jouer un rôle capital dans le développement du fonds stendhalien. Il a le souci d’accroître les collections, et pour cela, va cerner la personnalité de Stendhal afin de sélectionner des lettres autographes et des manuscrits représentatifs de l’écrivain : 139 lettres de Stendhal à Adolphe de Mareste (1956), un tome manuscrit (XIV) de l’Histoire de la peinture en Italie, des ouvrages annotés par Stendhal dont Vie de Rossini et l’Histoire de la peinture en Italie.
Désormais, à partir de Louis Royer et Pierre Vailland, la politique stendhalienne de la Bibliothèque municipale sera tracée, selon le principe suivant : devant la multiplicité et la diversité des documents stendhaliens, il convient de faire des choix et en particulier, de privilégier les documents inédits ou, du moins, les documents longtemps écartés du circuit commercial.
C’est cette politique qui est appliquée ensuite par ses successeurs, Paul Hamon (qui, conservateur à partir de 1978, va par exemple traiter l’acquisition d’une grande partie de la correspondance consulaire de Stendhal à Civitavecchia), puis Michel Merland et Yves Jocteur-Montrozier (130 lettres de Stendhal consul à son chancelier Lysimaque Tavernier en 1982, Histoire de la succession d’Espagne en 1996)… jusqu’à aujourd’hui.
Ainsi, la dernière acquisition la plus notable a été, en 2006, celle des 6 cahiers du « Journal » de Stendhal qui appartenaient à Pierre Berès. Ils sont venus compléter à la page près la partie du « Journal » déjà conservée à la Bibliothèque municipale d’étude et d’information.
Comme tous les « trésors » de la Bibliothèque municipale d’étude et d’information, les manuscrits de Stendhal sont conservés dans sa Réserve des fonds précieux. L’accès à cette chambre forte est scrupuleusement restreint pour des raisons évidentes de sécurité.
Les conditions particulières de conservation sont, dans la Réserve, sont les mêmes qu’aux quatre étages de « magasins » de la Bibliothèque (plus de 20 km linéaires). La température (18 ° environ) et l’hygrométrie (55 % d’humidité relative) y sont surveillées et contrôlées par un système de climatisation afin d’éviter tout écart thermique qui nuirait aux reliures ou tout développement de moisissures.
Dans les « magasins », la lumière naturelle est limitée au maximum et les rayonnages sont disposés par rapport aux fenêtres (ou pavés de verre) de manière à ne pas exposer les livres à un éclairage direct. Dans la Réserve, la lumière naturelle est absente.
Enfin, lorsqu’ils existent, des supports de substitution (numérisation, microfilms…) sont proposés aux lecteurs désirant consulter des ouvrages trop fragiles ou précieux.
Le programme de numérisation de la Bibliothèque municipale de Grenoble privilégie le fonds ancien dauphinois, en raison de sa grande spécificité. On y relève notamment :
Au fur et à mesure de leur réalisation, les bases de données associées aux images numérisées sont diffusées sur son site. C'est déjà le cas pour Berlioz, Champollion et… Stendhal.
Les manuscrits de Stendhal sont montrés lors d’occasions particulières, telles que les Journées Européennes du Patrimoine, des expositions patrimoniales, des demandes de chercheurs… Mais la Bibliothèque demeure attentive à la communication de ces manuscrits précieux mais fragiles, pour d'évidentes raisons de conservation. La numérisation permet ainsi à la fois de limiter les manipulations et de rendre accessible à tous ce patrimoine prestigieux par sa mise en ligne.
La Bibliothèque municipale de Grenoble dispose d'un scanner Crüse offrant un rendu de très haute qualité et permettant une préservation optimale des documents à numériser (plateaux compensateurs, lumière froide par balayage, etc). Elle a déjà participé au programme MRT (Mission de la recherche et de la technologie) en 2003, achevé fin 2007. Ce programme a permis de numériser le tiers des manuscrits de Stendhal conservés à Grenoble, et de mener à bien la mise en ligne de Vie de Henry Brulard, avec la possibilité de recherche en texte intégral et classement thématique des croquis dessinés par Stendhal.
Une telle opération de numérisation s'est accélérée et achevée grâce à un appel à projets 2008 du Ministère de la Culture pour lequel la Bibliothèque municipale de Grenoble a été retenue. Étaient alors concernés, par exemple, les manuscrits majeurs suivants : Souvenirs d’égotisme, Lucien Leuwen, Lamiel, Vie et Mémoires sur Napoléon. En février 2009, tous les manuscrits de Stendhal étaient numérisés.
Le groupe de travail "Manuscrits de Stendhal" (Université Stendhal Grenoble 3) a été constitué initialement par Gérald Rannaud dans les années 1990. Equipe internationale et pluridisciplinaire, elle réunit depuis 2006 une vingtaine de chercheurs en France et à l'étranger, associant littéraires, linguistes et informaticiens autour d'un projet commun. CLELIA permettra notamment une réédition papier des "Journaux et papiers" de Stendhal. Pour plus d'informations sur les membres de l'équipe et leurs travaux, voir le site de l'équipe.
Continuellement enrichi depuis un siècle, ce fonds de plus de 17 000 feuillets est constitué pour l'essentiel par le don Crozet : dépôt fait en 1861 par la veuve de cet ami de Stendhal de tous les papiers recueillis à sa mort par son exécuteur testamentaire, Romain Colomb, qui en avait effectué en 1844 et 1845 un inventaire et une esquisse de description.
A côté des quelques grands manuscrits dont certains (Lucien Leuwen, Vie de Henry Brulard...) furent reliés, luxueusement même, du vivant de l'auteur, le fonds est constitué essentiellement de "papiers divers" (liasses, cahiers, dossiers, ébauches, correspondances...). Une fois sommairement inventoriée, cette masse fut reliée pour l'essentiel dès 1884. Plus de cinq mille feuillets furent alors arbitrairement répartis dans vingt-huit volumes d'un "Recueil factice", créés sur le seul critère du format, sans souci du contenu ni de la chronologie, et sans tenir compte des indications laissées par Romain Colomb.
Jusqu'en 1995, il n'existait que l'inventaire sommaire qui avait été dressé par le Conservateur Maignien pour le volume VII du Catalogue général des manuscrits des Bibliothèques publiques de France publié en 1889.
En 1995, Victor Del Litto, avec la collaboration de Paul Hamon, ancien Conservateur en chef, a proposé un nouveau catalogue plus détaillé (publié par les Bibliothèques de Grenoble) qui constitue à l'heure actuelle le document le plus complet, et la seule référence dont on dispose.
Cependant, compte tenu des acquisitions plus récentes de la Bibliothèque Municipale, ce catalogue est d'ores et déjà obsolète. Par ailleurs, le choix de classer les manuscrits à partir des catégories éditoriales créées dans le cadre de la publication des Oeuvres complètes au Cercle du Bibliophile peut être aujourd'hui considéré comme contestable à un moment où les chercheurs réinterrogent de plus en plus les frontières génériques admises jusqu'alors.
Il était donc nécessaire d'entreprendre une étude manuscriptologique systématique et exhaustive pour permettre un inventaire correspondant à l'état actuel du fonds en récusant tout parti-pris méthodologique.
Le premier prototype de base a été mis en place par Gérald Rannaud et son équipe en marge de son édition diplomatique de la Vie de Henry Brulard.
La réalisation et la mise au point du prototype de base de données d'inventaire et d'analyse du fonds furent achevées en 2001, grâce aux travaux conjoints de Gérald Rannaud, Serge Linkès et Jean-Yves Reysset. Réalisée à partir du logiciel FileMaker, cette base se présentait sous la forme d'une base de données relationnelle. Elle autorisait un nombre très important de requêtes croisées permettant l'identification de folios et, par la constitution de sélections et sous-sélections, la recherche sur des corpus de textes ou de folios à partir de critères divers (contenus, supports, scripteurs, etc.). Cette base donnait aussi accès aux images numérisées des pages et à leur transcription.
Cependant, avec l'essor de la critique génétique et, plus encore, le souci de valorisation du patrimoine culturel français et international auprès du grand public, la nécessité d'inventorier et analyser scientifiquement le fonds se double désormais de celui de permettre un accès en ligne aux manuscrits ; accès adapté aux besoins à la fois du grand public et des chercheurs spécialistes.
Les chercheurs littéraires du groupe "Manuscrits de Stendhal" se sont donc associés avec des enseignants du Département d'Informatique pédagogique (Université Stendhal), également chercheurs au laboratoire LIDILEM et à ce titre intéressés par le travail sur le corpus des manuscrits de Stendhal, afin de développer des outils informatiques et linguistiques répondant à ces besoins, notamment de reclassement virtuel et de visualisation des corpus.
Pour procéder aux transcriptions des pages de manuscrit et à l'encodage des données nécessaires, un formalisme XML de description des transcriptions a été élaboré, en collaboration entre l'équipe "Traverses 19-21" et le laboratoire LIDILEM. L'ensemble du dispositif technique, combinant des technologies éprouvées et répandues (PHP, MySQL, XML et outils TAL) a été développé avec l'ambition de le mettre librement à disposition de la communauté scientifique pour la valorisation de manuscrits de manière générale, l'outil conçu étant parfaitement adaptable à d'autres contextes et à d'autres besoins. Pour en savoir plus sur ces aspects techniques, vous pouvez consulter le site de l'équipe.
Nous avons choisi de proposer aux utilisateurs trois modes de lecture des pages de Stendhal :
Quand il n'y a pas de scripteur indiqué pour le texte, c'est qu'il s'agit de Stendhal. Dans le cas inverse, le nom du scripteur est toujours signalé.
Nous avons choisi de respecter la ponctuation et la typographie de Stendhal même en linéarisé : certaines phrases commencent donc par une minuscule, et l'emploi des virgules est parfois surprenant. Nous reproduisons également les majuscules en tête de certains noms communs.
Certaines pages ont été barrées d'un trait vertical ou d'une croix, en général pour signifier qu'elles ont été recopiées. Nous avons choisi d'en reproduire tout de même le texte en linéarisé, car ce "barré de suppression" ne relève pas de la même intention qu'une rature ou une biffure horizontale.
Il n'est pas possible de reproduire l'orientation verticale ou en diagonale de certains textes. L'information a toutefois été saisie, et à terme, le moteur de recherche permettra de retrouver les pages concernées.
De la même façon, quand un ajout commence dans un interligne et se prolonge dans une marge, il est impossible de le visualiser. Par convention, la totalité de l'ajout est affichées comme une successions d'interlignes.
Quand plusieurs textes sont superposés (par exemple, essais de plume en travers d'une note), nous avons privilégié la lisibilité sur la fidélité de la représentation et transcrit les textes l'un en-dessous de l'autre.
Nous ne pouvons reproduire les graphismes de Stendhal (plans, schémas, etc.) : ils sont décrits et les légendes sont encadrées d'un cartouche jaune clair.
Pour des raisons techniques, il est impossible d'afficher un texte à l'encre biffé au crayon : le texte apparaît grisé.
Nous respectons la pratique de Stendhal qui ne souligne pas toujours les titres des oeuvres qu'il mentionne.
informations rassemblées par Muriel Bassou
Mise en forme numérique par Thomas Lebarbé
STENDHAL (HENRI-MARIE BEYLE) 1783-1842 | Repères historiques | |
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Une jeunesse grenobloise | ||
1783 | 23 janvier Stendhal, de son vrai nom Henri Beyle naît à Grenoble, rue des Vieux-Jésuites (aujourd'hui rue Jean- Jacques Rousseau n°14). |
La monarchie
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1790 | 23 novembre Mort en couches de Henriette Gagnon, mère de H. B. |
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1792 - 1794 | décembre 1792 à août 1794 « la tyrannie Raillane ». Ce précepteur, prêtre réfractaire, lui inspire le dégoût de l’hypocrisie et de l’autorité. |
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1796-1799 | Élève à l’École Centrale de Grenoble. En 1798, H.B. remporte le prix de Belles-Lettres. | 1792-1804 : LA REPUBLIQUE Avec ses différentes phases :
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1799 | 15 septembre . H.B. à l’issue de sa troisième année d’études obtient brillamment un premier prix de mathématiques. 30 octobre H.B. part de Grenoble pour Paris. Il renonce à se présenter au concours d’entrée de l’Ecole Polytechnique et est recueilli par ses cousins Daru. |
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La campagne d'Italie : une découverte inoubliable | ||
1800 | Fin janvier-début février H.B. commence à travailler sous les ordres de Pierre Daru au ministère de la guerre. 7 mai H. B. quitte Paris pour l’Italie. Début juin A Novare il entend le Matrimonio segreto de Cimarosa et a la révélation de la musique. 10 juin Arrivée à Milan. Il est nommé sous-lieutenant de cavalerie au 6e dragons. |
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1801 | Il passe l’année en Italie du nord (apprend l’italien et esquisse des pièces de théâtre). 18 avril Il commence à rédiger un Journal. Fin décembre H.B. obtient un congé de convalescence et rentre à Grenoble. |
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Séjour à Paris : le rêve d’être écrivain | ||
1802-1805 | H.B. séjourne à Paris, lit beaucoup, fréquente les théâtres parisiens et fait des projets d’œuvres. Il veut devenir « le nouveau Molière ». | 1804-1814 : L’EMPIRE
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1803 | Il travaille à une comédie, Les Deux Hommes. Faute d’argent, H.B. rentre à Grenoble en juin ; il y reste neuf mois. | |
1804 | 8 avril H.B. revient à Paris. Il esquisse une Filosofia nova et commence une nouvelle comédie, Letellier. Fin décembre, il lit Tracy passionnément. Il rencontre Mélanie Guilbert (dite Louason), jeune actrice à ses cours de déclamation. |
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Le commerce à Marseille | ||
1805-1806 | H.B. accompagne Mélanie Guilbert à Marseille où elle vient d’être engagée, lui travaille comme employé dans la maison de denrées coloniales Ch. Meunier et Cie. | |
1806 | 1er mars Mélanie quitte Marseille. H.B. écrit aux Daru pour se faire pardonner sa démission de l’armée. 10 juillet Retour à Paris |
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Campagnes napoléoniennes et fonctionnaire impérial | ||
1806 | 16 octobre H.B. part pour la Prusse en compagnie de Martial Daru. 29 octobre Il est nommé adjoint provisoire aux commissaires des Guerres et envoyé à Brunswick. |
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1807 | Avril à juillet Il aime Wilelmine (Minette) de Griesheim. | |
1808 | 11 novembre H.B. est rappelé à Paris. |
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1809 | 28 mars Il part pour la campagne d’Autriche. mai à novembre Il séjourne à Vienne. Il courtise Mme Daru. |
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1810 | 1er août H.B. est nommé auditeur au Conseil d'Etat. Ce sont les jours les plus brillants de sa carrière, il vit en dandy. |
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1811 | H.B. a pour maîtresse Angéline Béreyter, actrice de l’Opéra Buffa, mais est amoureux de la comtesse Alexandrine Daru. Avril Il écrit Consultation pour Banti et Caractères de Burrhus (Pierre Daru). Le 31 mai, il se fait éconduire par Mme Daru lors de la « Bataille de Bécheville ». 29 août H.B. part pour l’Italie où il fait d’Angela Pietragrua sa maîtresse. 27 octobre-13 novembre Premières idées de l’Histoire de la peinture en Italie. |
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1812 | 23 janvier H.B part pour la campagne de Russie. 14 septembre-16 octobre Il séjourne à Moscou et participe à la retraite de Russie. Il perd les manuscrits de l’Histoire de la Peinture en Italie. |
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1813 | 31 janvier H.B. arrive à Paris épuisé nerveusement, il en repart dès le 19 avril pour l’Allemagne. 10 juin- 16 juillet Il est intendant à Sagan en Silésie. Il obtient ensuite un congé et part pour l’Italie rejoindre Angela. fin novembre Il rentre à Paris. |
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1814 | Janvier-mars H.B. est chargé d’organiser la défense du Dauphiné comme adjoint au comte de Saint-Vallier. 27 mars Il rentre à Paris et se rallie en vain aux Bourbons, espérant obtenir une place grâce à la protection du comte Beugnot. Mai-juin Il écrit Lettres sur Haydn, Mozart et Métastase. |
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Milan et l’amour | 1814-1830 : LA RESTAURATION
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1814 | 10 août H.B. arrive à Milan. Il va désormais y vivre durant sept ans. Il travaille toute la fin de l’année à l’Histoire de la Peinture en Italie. |
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1815 | 28 janvier Parution des Lettres sur Haydn, Mozart et Métastase, sous le pseudonyme de Louis-Alexandre-César Bombet. Rupture avec Angela. |
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1816 | H.B. fréquente à la Scala, Mgr L. di Breme qui lui fait rencontrer Byron. Il découvre l’Edimburg Review. 8 décembre Il part à Rome. |
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1817 | 2 août Parution de l’Histoire de la Peinture en Italie, signée M.B.A.A. 13 septembre Parution de Rome, Naples et Florence en 1817 par M. de Stendhal, officier de cavalerie. 26 novembre Il entreprend une Vie de Napoléon. |
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1818 | Stendhal travaille à sa Vie de Napoléon. Début d’un grand et douloureux amour pour Métilde Dembowski. | |
1819. | Fou d’amour pour Métilde, il la suit à Volterra (juin), mais il est mal reçu. 10 août-14 septembre Séjour à Grenoble suite à la mort de son père, qui se révèle ruiné. 29 décembre « Day of genius » Il a l’idée d’écrire son essai De l’Amour. |
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1820 | Stendhal passe pour un espion français aux yeux du gouvernement autrichien. 25 septembre Il termine De l'Amour et expédie le manuscrit. |
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1821 | 13 juin Soupçonné de carbonarisme, Stendhal quitte Milan pour Paris après avoir vu une dernière fois Métilde. 19 octobre-21 novembre Séjour à Londres. |
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Paris : de l’essayiste au romancier | ||
1822 | Il fréquente des salons et notamment celui de Delécluze. 17 août Publication de De l'Amour en 2 vol. |
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1823 | 8 mars Mise en vente de Racine et Shakespeare, pamphlet en faveur du « romanticisme ». Il commence une collaboration avec la presse londonienne qui sera très fructueuse. (New Monthly Magazine) 18 octobre Stendhal part pour l’Italie. 15 novembre Parution de la Vie de Rossini (premier succès). |
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1824 | De retour à Paris en mars, Stendhal commence une relation passionnelle avec Clémentine Curial (dite Menti). | |
1825 | 19 mars Parution de Racine et Shakespeare II. 8 décembre Parution D'un nouveau complot contre les industriels. |
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1826 | 30 janvier-8 février Stendhal écrit une première ébauche du roman Armance. Fin mai Rupture avec Menti 10 octobre Il termine Armance comme « remède » au désespoir. |
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1827 | 24 février Parution de l’édition nouvelle de Rome, Naples et Florence. 20 juillet Stendhal part à nouveau en l’Italie. 18 août Parution d’Armance, le premier roman de Stendhal. |
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1828 | 1er-2 janvier Stendhal est refoulé de Milan par la police autrichienne ; il rentre à Paris et songe au suicide. |
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1829 | Janvier-septembre Stendhal achève les Promenades dans Rome (publication le 5 septembre). 6 février Début de son amour pour Alberthe de Rubempré (dite Mme Azur ou Sanscrit) qui tourne mal. Il part pour le midi de la France. 13 décembre Publication de Vanina Vanini. |
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1830 | 27 janvier Guilia Rinieri fait une déclaration d’amour à Stendhal, elle devient sa maîtresse. 9 mai Le Coffre et le Revenant paraît dans la Revue de Paris. Le Philtre y paraîtra en juin. 25 septembre Stendhal est nommé consul à Trieste. 13 novembre Publication de Le Rouge et le Noir. 24 décembre Stendhal apprend que le gouvernement autrichien lui refuse l’exequatur. |
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Consul à Civitavecchia : le sentiment d’exil | 1830-1848 : LA MONARCHIE DE JUILLET
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1831 | 31 mars Stendhal quitte Trieste pour Civitavecchia (petit port près de Rome) où il est nommé par Louis-Philippe. |
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1832 | Stendhal n’est guère à son poste, il voyage beaucoup en Italie. 20 juin-4 juillet Stendhal compose les Souvenirs d’égotisme. 19 septembre Il commence Une position sociale, roman qui reste inachevé. |
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1833 | A Rome, Stendhal fait copier d’anciens manuscrits qui lui serviront pour ses Chroniques italiennes. Il apprend que Giulia se marie. 11 septembre-4 décembre Congé à Paris. Sur le chemin du retour, il rencontre Musset et George Sand. |
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1834 | En mai, il entreprend l’écriture d’un nouveau roman Lucien Leuwen. | |
1835 | Année d’ennui. Septembre Il interrompt Lucien Leuwen. 23 novembre Il commence à écrire son autobiographie la Vie de Henry Brulard. Cette rédaction s’interrompt avec la nouvelle d’un nouveau congé. |
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En congé de 1836 à 1839 : re-vivre et écrire à Paris | ||
1836 | 11 mai Il quitte Civitavecchia pour Paris avec un congé de trois mois qui durera trois ans. Il reprend sa vie mondaine et son assiduité au théâtre. On le voit surtout occupé de travaux littéraires. Novembre 1836-juin 1837 Il travaille aux Mémoires sur Napoléon. |
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1837 | 1er mars Parution de Vittoria Accoramboni dans la Revue des Deux Mondes. Avril-juin Il écrit Le Rose et le Vert. 25 mai-5 juillet Il fait un voyage dans l’ouest de la France. 1er juillet Les Cenci paraissent dans la Revue des Deux Mondes. Il entreprend les Mémoires d’un Touriste. Il continue à voyager en France. |
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1838 | Mars-juillet Il voyage dans le sud de la France et en Europe. 30 juin Parution des Mémoires d'un touriste. 15 août Parution de La Duchesse de Palliano dans la Revue des Deux Mondes. 4 novembre-26 décembre Il dicte et écrit La Chartreuse de Parme. |
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1839 | 1er février et 1er mars Publication en deux parties de l’Abbesse de Castro, dans la Revue des Deux Mondes. 6 avril Parution de La Chartreuse de Parme. Stendhal ébauche encore d’autres nouvelles et a l’idée d’un roman qui s’appellera Lamiel. 24 juin Départ de Paris. |
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Retour à Civita-Vecchia (24 juin 1839) et mort à Paris | ||
1840 | Il travaille à Lamiel et collabore aux Idées Italiennes sur quelques tableaux célèbres de son ami Abraham Constantin. Il s’occupe de fouilles dans la campagne romaine pour se distraire. 16-22 février Dernier amour pour une mystérieuse Earline, c’est « The last romance ». 10 avril Stendhal écrit les Privilèges. 15 octobre Il lit l’article de Balzac qui fait l’éloge de La Chartreuse de Parme. |
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1841 | 15 mars Stendhal est frappé une première fois d'apoplexie. 22 octobre Il obtient un congé et quitte Civitavecchia pour Paris. |
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1842 | 23 mars Il est frappé d’apoplexie dans la rue Neuve-des-Capucine à sept heures du soir. Il meurt à Paris à 2 heures du matin, sans avoir repris connaissance. |
Muriel Bassou | a soutenu une thèse en 2011 à l'Université Stendhal-Grenoble 3 portant sur l'amitié chez Stendhal. Rattachée à l'équipe E.A. 3748 - Traverses 19-21, elle enseigne actuellement dans le secondaire. Depuis 2007, elle participe au groupe des "Manuscrits de Stendhal" et prend part activement au projet d'édition Journaux et papiers. Elle s'intéresse particulièrement à la question de l'écriture en collaboration. |
Béatrice Didier | est professeur émérite à l'Ecole Normale Supérieure (rue d'Ulm) où elle a dirigé le département "Littérature et langages", après avoir été professeur à Paris VIII et avoir commencé sa carrière à l'Université de Grenoble. Elle est l'auteur de nombreux articles et essais sur la littérature française de la fin du XVIIIe siècle et du XIXe siècle, en particulier : Stendhal autobiographe (PUF), La Chartreuse de Parme ou la dictée du Bonheur (Klincksieck). Elle dirige actuellement l'édition des Œuvres complètes de Chateaubriand et celle de George Sand chez Champion. |
Christiane François | est professeur agrégée d’histoire. Elle intervient dans le cadre du groupe « Manuscrits de Stendhal » pour des relectures de transcriptions ; et en tant que caution scientifique, dans les annotations concernant le domaine historique, et dans la constitution de dossiers portant sur les rapports de Stendhal et l’Histoire. |
Lucie Garnier | a soutenu une thèse sur Stendhal en 2007 à l'université d'Oxford, et a participé au projet "Manuscrits de Stendhal" jusqu'en 2009, notamment en tant que post-doctorante (2008-2009) travaillant sur la question du théâtre de Stendhal dans le contexte de l'édition des Journaux et Papiers. Plus largement, sa recherche littéraire porte sur les études de genre au 19ème et 20ème siècle, ainsi que sur la génétique textuelle. Elle exerce depuis 2010 une activité professionnelle de traductrice scientifique. |
Madalina Grigore-Muresan | est enseignante-vacataire à l'Université Stendhal-Grenoble 3 et professeur titulaire en Lettres Modernes dans le secondaire. Dans ses activités de recherches, elle étudie en particulier le thème de l'histoire dans la littérature française des XIXe-XXe siècles. Membre du groupe de travail "Manuscrits de Stendhal", elle travaille en particulier sur le manuscrit R 5896 rés. (5), comprenant différents textes historiques, politiques et économiques de Stendhal. |
Hélène de Jacquelot | est professeur "associato" de Littérature française à l'Université de Pise. Spécialiste du XIXème et du XXème, et en particulier de Stendhal, elle prépare l'édition critique et génétique des Idées italiennes sur quelques tableaux célèbres en collaboration avec Sandra Teroni (Beaux-Arts les éditions, sous presse). Depuis 2007, elle participe aux travaux du groupe "Manuscrits de Stendhal"; elle est également co-éditrice de l'édition imprimée des Journaux et papiers de Stendhal (ELLUG, t. 1, sous presse ; t. 2, en cours). |
Carole Jallud | est titulaire d'un Master Art, Culture et Médiations techniques. Elle travaille actuellement au sein du réseau des Bibliothèques de Grenoble et prépare le concours d'Assistant de conservation. Elle participe au projet des "Manuscrits de Stendhal" en tant que vacataire depuis 2009 (transcription, relecture et établissement du texte pour l'édition papier). |
Charlotte Kocalenios | est professeur de Lettres modernes dans le secondaire. Elle a étudié la littérature à l'Université Stendhal- Grenoble 3 et participé en tant que vacataire à la transcription pour le groupe "Manuscrits de Stendhal" de 2007 à 2010. |
Jean-Jacques Labia | angliciste et germaniste, a enseigné la littérature comparée à Dijon et à Nanterre, édité en GF Armance (1994) puis l'ensemble fictionnel du corpus germanique de Stendhal (Le Rose et le Vert, 1998), mesurant l'exigence du recours aux livres annotés et aux manuscrits de l'auteur. D'où la publication des notes autographes de l'exemplaire Filippi de Rome, Naples et Florence ("L'Année stendhalienne", 2003) et la participation aux travaux de l'ITEM à Paris et du groupe "Manuscrits de Stendhal" à Grenoble (collaboration à l'édition imprimée des Journaux et Papiers, t.1, sous presse). Intérêt pour l'esthétique romanesque et l'histoire des idées, les Lumières (entre dix-septième et Spätaufklärung), le romantisme utopique (Kleist, Stendhal, Melville), la modernité viennoise et japonaise (Meiji, Taishô). Orientation plus récente vers la traduction. |
Thomas Lebarbé | est maître de conférences, habillaité à diriger des recherches, en linguistique-informatique à l'Université Stendhal-Grenoble 3. Spécialiste en linguistique de corpus et traitement automatique des langues, il est co-pilote du projet "Manuscrits de Stendhal en ligne" et assume la conception et le développement informatique de la plateforme logicielle. Il assure également l'encadrement d'une thèse de doctorat en linguistique dont l'objet d'application est la base documentaire des manuscrits de Stendhal. Il est par ailleurs chargé de projet Humanités numériques pour l'université et directeur adjoint de la Maison des Sciences de l'Homme - Alpes. Ses travaux sur les chaînes éditoriales patrimoniales sont repris dans des projets similaires, notamment la "Fabrique de la Révolution de Jules Michelet", les inventaires des Bibliothèques privées à l'Âge Moderne et les manuscrits de Métral. |
Typhaine Ledard | est titulaire d'une licence "Lettres modernes", actuellement étudiante en deuxième année de Master Arts du spectacle, parcours "études cinématographiques" à l'université Stendhal-Grenoble 3. |
Claire Lemaire | est ingénieur de recherche en linguistique informatique chez Lingua Et Machina en partenariat avec le laboratoire ILCEA de l'Université Stendhal-Grenoble 3. Elle a participé en tant que vacataire à la transcription pour le groupe des "Manuscrits de Stendhal" en 2010 et a réalisé sur la base documentaire des manuscrits de Stendhal des travaux d'analyse génétique assistée par l'informatique et le traitement automatique des langues. |
Emilie Manon | est responsable de la documentation et chargée d'animation web à l'Institut Saint Martin (institut de formation aux métiers de la santé - Croix-rouge française). Elle a participé au projet des "Manuscrits de Stendhal" en tant que vacataire de 2008 à 2012. |
Catherine Mariette-Clot | est maître de conférences HDR en littérature française à l'Université Stendhal-Grenoble 3, membre du "Centre d'études stendhaliennes et romantiques" de l'équipe E.A. 3748 - Traverses 19-21. Elle a soutenu une thèse sur Stendhal (1994), fait paraître une édition critique, Napoléon de Stendhal (Stock, 1998) et publié de nombreux articles sur cet auteur. Ses travaux portent actuellement sur la notion de "romanesque" au XIXe siècle (notamment dans les œuvres de George Sand et de Stendhal). |
Cécile Meynard | est maître de conférences à l'Université Stendhal-Grenoble 3. Spécialiste du roman au XIXème siècle, et en particulier de Stendhal, elle s'intéresse aussi à l'écriture diariste aux XIXe et XXe siècles. Elle pilote le groupe "Manuscrits de Stendhal" depuis septembre 2005. Avec Thomas Lebarbé, elle dirige le projet d'édition en ligne des manuscrits de Stendhal sur ce site; et elle est également co-éditrice de l'édition imprimée des Journaux et papiers de Stendhal, sous presse. |
Hélène Spengler-Huc | auteur d'une thèse sur Stendhal, est actuellement chercheur associée à l'Equipe Traverses 19-21 (EA 3748, composante Centre d'études stendhaliennes et romantiques) de l'Université Stendhal-Grenoble 3. Membre du groupe "Manuscrits de Stendhal" depuis 2000, elle a travaillé notamment sur les processus de création et la question de l'intertextualité génétique chez Stendhal. Elle participe aussi activement à l'édition collaborative des Journaux et Papiers du même auteur. |
Elaine Williamson | est professeur émérite de l'université de Londres, ancienne directrice du département d'études françaises de l'Institut britannique de Paris. Spéialiste de la génétique textuelle et des rapports entre littérature, art et politique, elle a publié notamment Stendhal et la Hollande, Correspondance administrative inédite (1810-1812), Institute of Romance Studies, London, 1996 ; Vivant Denon, directeur des musées sous le Consulat et l'Empire. Correspondance (1802-1815), en collaboration avec Marie-Anne Dupuy et Isabelle le Masne de Chermon), Editions de la RMN, Paris, 1999 ; mise en ligne sur le site de la Fondation Napoléon en 2002 ; Stendhal, Correspondance générale, sous la direction de V. Del Litto, en collaboration avec Jacques Houbert et Michel-E. Slatkine, Honoré Champion, Paris, 6 vol., 1997-1999, ainsi que de nombreux articles consacrés à des manuscrits précédemment inédits de Stendhal. |